Conseil Scientifique, La poursuite des travaux 2023-2025 ?

Indépendamment de la reprise des données anciennes, tant documentaires que de mobilier, il a été fait de multiples découvertes inédites. De nouveaux objectifs scientifiques sont posés pour organiser une programmation d’étude calibrée sur les trois prochaines années 2023-2025

Les trois années du premier PCR (Projet Collectif de Recherche) « Villards d’Héria, occupation du territoire, continuité, évolution » ont été très productives.

Une masse importante de documentation est toujours en cours d’étude, et les données de localisation des prélèvements de mobilier doit être repositionné sur les plans des différentes fouilles ce qui consomme énormément de temps. Ceci nécessite de nombreux aller retour entre documents et information de fouilles.

Ces études devraient pouvoir se terminer d’ici la fin du deuxième PCR, avec la publication de 2 monographies. Une première traitera du site du Pont des Arches et les fouilles réalisées par Lucien LERAT, une seconde sur les fouilles des hospitalia étudiés par Jean Louis Odouze.

Les recherches relatives à l’occupation du territoire doivent se poursuivre pour connaitre l’étendu de ces aménagements, et déterminer si Villards d’Héria est un site sanctuaire ou potentiellement une agglomération.

Le sujet des accès et des vois de circulation doit également être traité, durant ces trois nouvelles années.

Principaux résultats du PCR 2019-2022

Les travaux s’orientent sur deux axes :

  • la reprise de la documentation ancienne et les études de mobiliers issus des fouilles anciennes, que ce soit les travaux de Lucien LERAT (1969-1982) ou Jean Louis ODOUZE (1969-1974)
  • l »étude de l’occupation du territoire avec des moyens géophysiques non invasifs et par la suite effectuer des sondages pour qualifier les types de bâtiments et avec des éléments datant les période d’occupation de ces édifices.

Pour mémoire, le sanctuaire des Villards d’Héria se définit au travers de deux sites. L’un est dit le site inférieur, proche du Pont des Arches, l’autre site est dit supérieur autour du lac d’Antre.

Les différents travaux sur le site inférieur ont permis de mettre au jour de 4 bâtiments inédits, de l’extension des hospitalia, et un habitat groupé.

Sur le site supérieur les analyses des images LIDAR ont permis de définir un péribole autour du temple principal qui amène à un espace sacré de plus de 5 ha.

 

Un conseil scientifique Dans quel but ?

Le projet collectif de recherche « Villards d’Héria, occupation du territoire, continuité, évolution » renforce sa structure avec la mise en place d’un conseil scientifique. L’importance grandissante du programme de recherche nécessite de confronter les idées et de réunir de multiples scientifiques pour traiter du sujet.

ce sont donc 12 spécialistes en archéologie qui se sont réunis autour d’un conseil scientifique de 3 membres pour discuter et définir les prochaines actions à mener pour la connaissance archéologique du territoire autour de Villards d’Héria.

Ce fut l’occasion pour tous les intervenants de découvrir ou redécouvrir les sites archéologiques des Villards d’Héria lors d’une visite de 2 heures.

étaient présents comme membre du conseil scientifique

  • Pierre NOUVEL, Professeur d’Archéologie à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’Antiquité
  • Thierry DECHEZLEPTRE, Conservateur du patrimoine au département des Vosges
  • Vincent BICHET, Maitre de conférences à l’Université de Franche-Comté, géologue

Les différents participants étaient :

  • Laurence AUDIN, laboratoire ISTerre (Grenoble), spécialiste en archeosismisité et déformation active
  • Julien CURIE, laboratoire Artehis (Dijon), géoarchéologue
  • Daniel DAVAL, laboratoire Chrono-environnement (Besançon), réseau viaire
  • Jean Baptiste GAILLARD, archéologue
  • Bruno GAVAZZI, Enrex (Strasbourg) géophysicien spécialisé dans les mesures magnétiques
  • Rémy GREBOT, laboratoire Artehis (Dijon)
  • Lydie JOAN, laboratoire Artehis (Dijon), spécialiste du mobilier en verre
  • Théo LALLEMAND, étudiant en Master2
  • Ariane LAMBART, laboratoire Chrono-environnement (Besançon), études antrhacologiques
  • Rémi LANDOIS, laboratoire Artehis (Dijon), analyse LIDAR
  • Amélie QUIQUEREZ, Laboratoire Artehis (Dijon), géologue, géomorphologue, géoarcheologue
  • Antony REIFF, Idaar (Benfeld),spécialiste du mobilier céramique

en présence de Jonhattan VIDAL, représentant le Service Régional d’Archéologie