Stage bâti aout 2020

le stage bâti 2020 s’est déroulé du 17/08 au 22/08 sous la direction de Christophe LOISEAU, assisté de Louise BOULANGER et Florent DELENCRE et Emilie TATTUE.

L’année 2020 a été consacrée à la poursuite des relevé de bâti et poursuivre l’état sanitaire du site. Parallèlement, il a été procédé à deux sondages :

un premier dans la pièce F qui jouxte la première piscine du Balnéaire. L’objet de ce sondage, en reprise d’un sondage ancien réalisé par l’équipe de Lucien LERAT, est de déterminer le remplissage de cette pièce, et de vérifier si cette pièce ne serait pas une piscine dans un état antérieur. Le résultat de ce sondage confirme un certain nombre d’indices dans ce sens, mais il est encore trop tôt pour conclure.

le second sondage est réalisé dans l’hypocauste à côté de la seconde piscine au sud. Il s’agit de rafraichir la coupe et comprendre la construction même de cet hypocauste. Des prélèvements ont pu être fait avec des éléments datant et permettra peut être de phaser les époques de constructions.

Collections ARCHEOLOGIQUE DE Villards d’Héria au musée de Lons

Dans le cadre du PCR sur Villards d’Héria, un des objectifs est de reprendre tout le mobilier des différents fouilles comme les découvertes plus anciennes pour affiner les périodes d’occupation fonction des lieux et des niveaux dans lesquels les objets ont été trouvés.
Une première opération de regroupement et de tri a été effectué sous la responsabilité de Sylvie JURIETTI, responsable de collection archéologique au Musée de Lons et chercheuse associée au CNRS, UMR 6298, ARTEHIS, Dijon.

A la recherche des chemins perdus

1/ Au pont des Martinets

j’arrive sur les traces à peine marquées par intervalle sur la pelouse, de l’ancien chemin, difficile à trouver sans guide, par lequel on communiquait de la ville basse à la ville haute. Je suis un tracé jusque vis-à-vis le pont du martinet qui est au Patit Villard sur la route de Moirans à Saint-Claude. Là ce chemin fait un coude et revient dans le direction nord-est jusqu’au dessus de la montagne. Vers ce coude à gauche et sur le bord du chemin, était, en tre autres, une habitation vaste et opulente, qui devait être d’une grande importance, à en juger par sa position agréable et avantageuse sous tous les rapports, et par les nombreux objets que l’on y a découvert. Le chemin est entièrement abandonné depuis un temps immémorial, et tous les habitants de Villards d’Héria ne le connaissent pas, mais quand on a trouvé sa trace, que dès lors on peut suivre quoique très difficilement, on reconnait sans peine qu’il avait une assez grande largeur et une pente très douce, eu égard à la rapidité que présente la montagne sur tous les points et comparativement au chemin difficile qui conduit à son sommet; il est à croire que les anciens n’auraient pas tracé ce dernier tel qu’il est et sa grande rapidité peut faire croire qu’il fut formé par le torrents et la descente fréquente et rampante des sapins abattues dans la forêt.

texte de CHAMPAY – 1865