A la recherche des chemins perdus

1/ Au pont des Martinets

j’arrive sur les traces à peine marquées par intervalle sur la pelouse, de l’ancien chemin, difficile à trouver sans guide, par lequel on communiquait de la ville basse à la ville haute. Je suis un tracé jusque vis-à-vis le pont du martinet qui est au Patit Villard sur la route de Moirans à Saint-Claude. Là ce chemin fait un coude et revient dans le direction nord-est jusqu’au dessus de la montagne. Vers ce coude à gauche et sur le bord du chemin, était, en tre autres, une habitation vaste et opulente, qui devait être d’une grande importance, à en juger par sa position agréable et avantageuse sous tous les rapports, et par les nombreux objets que l’on y a découvert. Le chemin est entièrement abandonné depuis un temps immémorial, et tous les habitants de Villards d’Héria ne le connaissent pas, mais quand on a trouvé sa trace, que dès lors on peut suivre quoique très difficilement, on reconnait sans peine qu’il avait une assez grande largeur et une pente très douce, eu égard à la rapidité que présente la montagne sur tous les points et comparativement au chemin difficile qui conduit à son sommet; il est à croire que les anciens n’auraient pas tracé ce dernier tel qu’il est et sa grande rapidité peut faire croire qu’il fut formé par le torrents et la descente fréquente et rampante des sapins abattues dans la forêt.

texte de CHAMPAY – 1865

DUNOD Pierre Joseph (1646-1725)

Pierre Joseph DUNOD (1646-1725) né à Saint-Lupicin le 21/10/1646, décédé le 02/01/1725 à Besançon, prêtre, a publié : Découverte de la Ville d’Antre, Paris 1697 ; réimprimé avec des additions et une deuxième partie intitulée : Méprises des auteurs de la critique d’Antre, Amsterdam, 1709. On lui attribue : Projet de la charité de la ville de Dole, 1698 et Vie de Saint Simon de Crespy, Besançon 1728.

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