CHAMPAY Joseph Mathieu (1786-1862)

Greffier de la justice de Paix à Moirans en Montagne

Naissance: 24 février 1786 à Die (Drôme) – Décès: 13 novembre 1862 à Lons-le-Saunier (Jura)

BIOGRAPHIE
Originaire d’une famille dromoise, fils de Mathieu Champay et de Magdelaine Vignon, propriétaires à Valence (Drôme), il épouse Julie Roland (Lons, 1776-1855), fille de Claude François Roland et d’Elisabeth Petetin et devient le beau-frère du docteur Simon Roland (cf. fiche à ce nom), de Lons-le-Saunier.
Il adresse à la Chambre des députés au moins deux pétitions (séances du 28 août 1830 et du 29 avril 1835) en faveur des greffiers des justices de paix rurales.
Il est greffier à Moirans (Jura) en 1840, et, à la faveur des travaux d’adduction d’eau, explore alors aux frais de la Société d’émulation du Jura (1837-38) le site du lac d’Antre et de Villarsd’Héria, mais vient à Lons dès 1842, comme «ancien greffier ». Il est propriétaire à Die à son décès.
A la Société d’émulation du Jura, faisant cause commune avec C. Laumier et Marmorat, le 21 février 1846, il défend l’idée de remplacer le volume annuel par un bulletin mensuel qui permettrait une information plus rapide et plus large et qui serait tiré à 500 exemplaires. Mais il est mis en forte minorité. Le 20 août 1850, il crée un incident avec le président Chevillard, à qui il reproche son incurie et sa surdité. Il démissionne alors du secrétariat mais reste jusqu’à sa mort assidu aux séances pendant toute la période de crise que traverse la Société de 1852 à 1862.
Il réside en 1855, 16 rue des Salines à Lons, puis, après son veuvage, 38 rue Saint Désiré, dans une maison lui appartenant, où il vit avec un domestique et où il décède. Il semble lié à Nicolas Piard (voir ce nom) qui déclare le décès de son épouse en 1855.

BIBLIOGRAPHIE
« Il s’occupe avec succès de recherches d’antiquités dans les montagnes qu’il habite ». Travaux de la Société d’émulation du Jura pour 1837, p. 209.
« Recherches sur les antiquités celtiques et romaines de la ville d’Antre », Travaux de la Société d’émulation du Jura 1844, Lons 1845, p. 162- 181.
« Recherche sur l’origine de Moirans et celle de ses premiers habitants ». Travaux de la Société d’émulation du Jura 1845, Séance du 28 décembre 1845, p. 52-85.
« Les portes de la ville haute d’Héria et les murs de son enceinte ». Travaux de la Société d’émulation du département du Jura pour 1846, Lons-le-Saunier 1847, pp. 77-86.
« Mémoire sur les ruines de l’ancienne Mauriana jurassienne » lu en séance du 16 septembre 1839, texte déposé aux archives de la SEJ.

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