Géophysique sur le Champ des Tras

Les mesures géophysiques sur le Champ des Tras ont été très fructueuses. Les mesures magnétiques ont été limitées dans leur interprétation. La présence d’une ligne électrique sur le terrain a perturbé les mesures. Les mesures avec le radar de sol multi antennes, multi fréquences a montré de nombreuses anomalies. Le signal semblait moins net que sur les Communs, mais les sondages 2021 et 2023 ont montré la pertinence de l’utilisation de cet outil. les anomalies même avec un signal faible trouve leur interprétation après la fouille. L’expérience acquise par l’analyse à postériori des anomalies, confrontée à la réalité de la fouille, va permettre une meilleure interprétation des données radar sur les autres sites de Villards d’Héria

intérêt archéologique de la parcelle A 659

La parcelle se situe immédiatement à l’Est du site du Pont des Arches, et au sud des bâtiments des hospitalia.  Les hospitalia sont connus uniquement dans leur partie Nord.  Il s’agit des fouilles de Jean Louis Odouze entre 1969 et 1973. Déjà dans les 1970, Lucien Lerat et Jean Louis Odouze indiquaient que les hospitalia devaient avoir un développement au Sud.

Les prospections géophysiques effectuées en magnétisme et en radar de sol, depuis 2019, ont montré la continuité des bâtiments des hospitalia sur cette nouvelle parcelle. D’autres aménagements sont visibles. Seuls des sondages permettront d’en connaitre les contours et leur fonction.

Des sondages ont été conduits en 2021 et en 2023 sur une surface limitée de 300 m². Ils ont livré du mobilier daté du 1er siècle avant J.-C. jusqu’au milieu du IIIème siècle après J.-C..

On voit vraisemblablement une galerie qui se développe au Nord, qui fait face à un petit bâtiment qualifié de chapelle.

Ce terrain a encore beaucoup de secret qu’il nous faut découvrir

Un terrain acquis grâce à vos dons

L’association ONNO ARCHEO a fait l’acquisition d’un terrain d’une grande valeur archéologique. Ce sont vos dons qui ont permis cet achat.

Un immense merci pour cette réalisation. Elle permet de préserver ses terrains d’une récupération foncière qui n’aurait pas permis de continuer les recherches archéologiques.

Merci de poursuivre vos dons pour de nouvelles acquisitions à venir.

Conseil Scientifique, La poursuite des travaux 2023-2025 ?

Indépendamment de la reprise des données anciennes, tant documentaires que de mobilier, il a été fait de multiples découvertes inédites. De nouveaux objectifs scientifiques sont posés pour organiser une programmation d’étude calibrée sur les trois prochaines années 2023-2025

Les trois années du premier PCR (Projet Collectif de Recherche) « Villards d’Héria, occupation du territoire, continuité, évolution » ont été très productives.

Une masse importante de documentation est toujours en cours d’étude, et les données de localisation des prélèvements de mobilier doit être repositionné sur les plans des différentes fouilles ce qui consomme énormément de temps. Ceci nécessite de nombreux aller retour entre documents et information de fouilles.

Ces études devraient pouvoir se terminer d’ici la fin du deuxième PCR, avec la publication de 2 monographies. Une première traitera du site du Pont des Arches et les fouilles réalisées par Lucien LERAT, une seconde sur les fouilles des hospitalia étudiés par Jean Louis Odouze.

Les recherches relatives à l’occupation du territoire doivent se poursuivre pour connaitre l’étendu de ces aménagements, et déterminer si Villards d’Héria est un site sanctuaire ou potentiellement une agglomération.

Le sujet des accès et des vois de circulation doit également être traité, durant ces trois nouvelles années.

Principaux résultats du PCR 2019-2022

Les travaux s’orientent sur deux axes :

  • la reprise de la documentation ancienne et les études de mobiliers issus des fouilles anciennes, que ce soit les travaux de Lucien LERAT (1969-1982) ou Jean Louis ODOUZE (1969-1974)
  • l »étude de l’occupation du territoire avec des moyens géophysiques non invasifs et par la suite effectuer des sondages pour qualifier les types de bâtiments et avec des éléments datant les période d’occupation de ces édifices.

Pour mémoire, le sanctuaire des Villards d’Héria se définit au travers de deux sites. L’un est dit le site inférieur, proche du Pont des Arches, l’autre site est dit supérieur autour du lac d’Antre.

Les différents travaux sur le site inférieur ont permis de mettre au jour de 4 bâtiments inédits, de l’extension des hospitalia, et un habitat groupé.

Sur le site supérieur les analyses des images LIDAR ont permis de définir un péribole autour du temple principal qui amène à un espace sacré de plus de 5 ha.

 

Un conseil scientifique Dans quel but ?

Le projet collectif de recherche « Villards d’Héria, occupation du territoire, continuité, évolution » renforce sa structure avec la mise en place d’un conseil scientifique. L’importance grandissante du programme de recherche nécessite de confronter les idées et de réunir de multiples scientifiques pour traiter du sujet.

ce sont donc 12 spécialistes en archéologie qui se sont réunis autour d’un conseil scientifique de 3 membres pour discuter et définir les prochaines actions à mener pour la connaissance archéologique du territoire autour de Villards d’Héria.

Ce fut l’occasion pour tous les intervenants de découvrir ou redécouvrir les sites archéologiques des Villards d’Héria lors d’une visite de 2 heures.

étaient présents comme membre du conseil scientifique

  • Pierre NOUVEL, Professeur d’Archéologie à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’Antiquité
  • Thierry DECHEZLEPTRE, Conservateur du patrimoine au département des Vosges
  • Vincent BICHET, Maitre de conférences à l’Université de Franche-Comté, géologue

Les différents participants étaient :

  • Laurence AUDIN, laboratoire ISTerre (Grenoble), spécialiste en archeosismisité et déformation active
  • Julien CURIE, laboratoire Artehis (Dijon), géoarchéologue
  • Daniel DAVAL, laboratoire Chrono-environnement (Besançon), réseau viaire
  • Jean Baptiste GAILLARD, archéologue
  • Bruno GAVAZZI, Enrex (Strasbourg) géophysicien spécialisé dans les mesures magnétiques
  • Rémy GREBOT, laboratoire Artehis (Dijon)
  • Lydie JOAN, laboratoire Artehis (Dijon), spécialiste du mobilier en verre
  • Théo LALLEMAND, étudiant en Master2
  • Ariane LAMBART, laboratoire Chrono-environnement (Besançon), études antrhacologiques
  • Rémi LANDOIS, laboratoire Artehis (Dijon), analyse LIDAR
  • Amélie QUIQUEREZ, Laboratoire Artehis (Dijon), géologue, géomorphologue, géoarcheologue
  • Antony REIFF, Idaar (Benfeld),spécialiste du mobilier céramique

en présence de Jonhattan VIDAL, représentant le Service Régional d’Archéologie

Campagne de dons

VILLARDS D’HERIA : terre de civilisation Gallo-romaine

Devenez mécène culturel de votre territoire

Le sanctuaire des Villards d’Héria est l’un des sites gallo-romains majeurs de Franche-Comté, classé parmi les tous premiers sites archéologiques de France, l’un des plus complexes des Trois Gaules.

Le sanctuaire à VILLARDS D’HERIA est qualifié des « site isolé associé à un phénomène naturel remarquable » (Nouvel 2011). De nouveaux indices laissent penser à une plus large occupation territoriale. Lucien Lerat a envisagé une extension de bâtiment limité à la parcelle qui jouxte le site du Pont des Arches, au sud des « hospitalia ». De nouvelles prospections géophysiques vont au-delà.

DECOUVERTES RECENTES

LA PRESSE EN PARLE

FONCTIONNEMENT

Les opérations sont conduites dans le cadre officiel d’un PCR (Plan Collectif de Recherche) sous le contrôle du SRA (Service Régional d’Archéologie) et de la CTRA (Commission Territoriale de la Recherche Archéologique). La coordination en est confiée à Rémy Grebot. Un PCR fonctionne sur une première année probatoire (2019) et se poursuit sur une période triennale (2020-2022)

l’approche méthodologique porte à la fois sur :

  • Une reprise des données anciennes en termes de bibliographie et d’étude de mobilier (Fouilles Lerat 1958-1982 et fouilles antérieures). Un quinzaine de chercheurs spécialisés ‘céramologie, anthracologie, épigraphie, amphores, enduits peints, mobilier métallique) permettront une datation des objets dans leur contexte avec les outils et les connaissances disponibles aujourd’hui.
  • Une mise en œuvre des techniques innovantes en matière de géophysique pour permettre un connaissance du sous sol sans réaliser systématiquement des fouilles.

NOS EXPERTS

  • Jean Paul GUILLAUMET, CNRS, Artehis, Archéologie
  • Pierre NOUVEL, Archéologie antique, Artehis, Université de Dijon
  • Amélie QUIQUEREZ, Géomorphologie, Artehis, Université de Dijon
  • Vincent BICHET, Géologie, Chrono Environnement, Université de Besançon
  • Bruno GAVAZZI, Géophysique, Institut Physique du Globe de Strasbourg

COORDINATION

  • Rémy GREBOT, Artehis, UMR6298 Dijon